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Mali : La récompense du fauteur de troubles !
Le chef des putschistes, le capitaine Amadou Sanogo, le 3 avril 2012 au camp militaire de Kati, près de Bamako, au Mali (Photo Issouf Sanogo. AFP)
Ce mercredi 14 Août 2014, le ciel semble tombé sur la tête de nombreux Maliens en apprenant la nouvelle aberrante de la promotion au grade du général de corps d’armée, du capitaine putschiste Amadou Aya Sanogo, l’homme qui avait fomenté un coup d’État qui avait précipité l’effondrement de l’État. Son coup de force a été le coup de glas déclencheur aux groupes djihadistes et séparatistes de l’Azawad qui avaient profité pour occuper plus de 2/3 du pays.
En Afrique, comme le ridicule ne tue pas, au lieu de le traduire devant les institutions judiciaires pour sa complicité indirecte dans la descente aux enfers du pays, le Président par intérim Diacounda Traoré a voulu sauver ses arrières en avançant en grade le petit capitaine de Bamako et ses amis, oubliant du coup, ceux qui en dépit de manque de moyens logistiques et de combats, font courageusement face aux terroristes armés jusqu’aux dents par des armes qui donneraient le tournis aux ex putschistes, plus habitués aux débits de boissons de Bamako qu’au terrain de combat dans le nord désertique.
Ceux qui ont droit a une promotion, à un bon salaire et à l’amélioration de leur condition, sont ces militaires, ces gendarmes et ces policiers qui bravent les dures réalités du terrain, loin des bureaux climatisés dont jouissent Sanogo et ses complices depuis leur coup de force. Pendant que les putschistes et leur chef se sucrent sur le dos des Maliens, ceux qui doivent avoir la reconnaissance de l’État malien, continueront à vivre dans l’incertitude des lendemains sans perspectives, avec des salaires qui ne suivent pas le coût de la vie, incapables de prendre convenablement en charge leur proche. Sanogo aura la chance de les narguer dans leur misère en passant devant eux, dans une rutilante grosse cylindrée mise à sa disposition par l’État, un salaire mirobolant et une bonne retraite assurée…Avec des ambitions qui iront en grandissant : un autre putsch en perspective pour Sanogo? La promotion de Sanogo et ses ouailles ne fera-t-elle pas tache d’huile et réveiller des ambitions au Mali et en Afrique des éventuels putschistes en herbe ?
En Afrique, comme le ridicule ne tue pas, au lieu de le traduire devant les institutions judiciaires pour sa complicité indirecte dans la descente aux enfers du pays, le Président par intérim Diacounda Traoré a voulu sauver ses arrières en avançant en grade le petit capitaine de Bamako et ses amis, oubliant du coup, ceux qui en dépit de manque de moyens logistiques et de combats, font courageusement face aux terroristes armés jusqu’aux dents par des armes qui donneraient le tournis aux ex putschistes, plus habitués aux débits de boissons de Bamako qu’au terrain de combat dans le nord désertique.
Ceux qui ont droit a une promotion, à un bon salaire et à l’amélioration de leur condition, sont ces militaires, ces gendarmes et ces policiers qui bravent les dures réalités du terrain, loin des bureaux climatisés dont jouissent Sanogo et ses complices depuis leur coup de force. Pendant que les putschistes et leur chef se sucrent sur le dos des Maliens, ceux qui doivent avoir la reconnaissance de l’État malien, continueront à vivre dans l’incertitude des lendemains sans perspectives, avec des salaires qui ne suivent pas le coût de la vie, incapables de prendre convenablement en charge leur proche. Sanogo aura la chance de les narguer dans leur misère en passant devant eux, dans une rutilante grosse cylindrée mise à sa disposition par l’État, un salaire mirobolant et une bonne retraite assurée…Avec des ambitions qui iront en grandissant : un autre putsch en perspective pour Sanogo? La promotion de Sanogo et ses ouailles ne fera-t-elle pas tache d’huile et réveiller des ambitions au Mali et en Afrique des éventuels putschistes en herbe ?
